jeudi 7 juillet 2011

Entrevue avec Mme Catherine Geraghty (SRPQ)

Bonjour,

Tel que promis, je vous présente (en trois parties) l'entrevue téléphonique réalisée en date 27 juin 2011 avec Mme Catherine Geraghty, fondatrice de la Société de Recherches Paranormales de Québec (SRPQ). En relation à l'entrevue, si vous avez des questions ou commentaires à adresser à Mme Geraghty, vous pouvez lui écrire sur le blog de la SRPQ [http://www.srpq.ca/blog/?p=393].


PREMIÈRE PARTIE

Quels sont les motivations, préoccupations actuelles qui vous ont incité à créer une société?
Avant de créer la SRPQ j'ai exploré les possibilités de faire partie intégrante d'un groupe de recherche sur les phénomènes paranormaux. Je me suis donc renseignée sur les démarches et activités des différentes sociétés québécoises en activité. Malheureusement, j'ai remarqué que la plupart des sociétés expliquent les manifestations par leur(s) croyance(s), à leurs idées préconçues, plutôt que d'employer la démarche scientifique. Cette divergence fondamentale de pensée, m'a incitée à créer une société qui recueille des preuves matérielles dans le but de trouver une explication scientifique aux manifestations qui perturbent la vie des gens.

Quel est le but ultime, ou l'objectif à atteindre pour votre société?
Il n'y a pas si longtemps dans l'histoire de l'homme, on pensait que la terre était plate. Prétendant le contraire, les penseurs révolutionnaires étaient la risée publique, voir mêmes exécutés. Pourtant, aujourd'hui nous savons qu'ils avaient raison de penser autrement et de ne pas avoir peur d'explorer les sentiers qui leurs étaient interdits, ébranlant ainsi les dogmes de la science de leur époque. De la même façon, nous tentons de trouver des réponses rationnelles à partir d'observations et d'analyses des phénomènes farfelus aux yeux des «Sceptiques» de notre époque. Notre but ultime est de pouvoir prouver hors de tout doute que les phénomènes paranormaux sont bien réels, afin d'inciter les scientifiques à faire des recherches en profondeur. Cela permettrait de démystifier les évènements paranormaux, de faire la part du vrai du faux.

Avez-vous vécu des expériences paranormales personnelles avant de vous lancer dans le domaine?
Par le passé, j'ai vécu quelques expériences troublantes, néanmoins je ne peux prétendre avec assurance que c'est de l'ordre du surnaturel. À l'époque, je n'avais aucune idée de l'existence  d'instruments de mesures  permettant d'identifier la source des perturbations physiques ou électriques. Les expériences demeurent dans mon esprit des évènements obscurs inexplicables et difficilement avouables, car sans preuve on ne peut rien affirmer. On ne peut que spéculer.

Est-ce que votre société est très sollicitée actuellement?
Le domaine a toujours été la cible de moqueries à cause du manque de sérieux de certains personnages colorés tel que Jojo Savard, Bernard de Montréal, Richard Glenn, etc. Cependant, au cours des dernières années une certaine confiance s'était établie, car notre société était très en demande avant la diffusion de l'émission de Chantal Lacroix (les tables qui bougent). Nous faisions une enquête par semaine dans la région de Québec, ce qui nous laisse croire que les gens étaient ouverts à nos recherches. Maintenant, notre domaine est encore une fois durement touché par le sensationnalisme, nous avons une réputation à rebâtir même si nous ne sommes pas personnellement tributaires de son affaissement.

Quels types de personnes constituent votre équipe?
Dans notre équipe, il n'y a pas de fanatique ou de personnes avec des idées préconçues. Les gens qui travaillent pour notre société sont des bénévoles, issus et travaillant dans des milieux différents. Il est important de comprendre que notre société ne cherche pas à faire du profit au dépend des gens qui ont besoin de notre aide, donc nos collaborateurs sont des gens sérieux et curieux qui offrent leur précieux temps à la recherche.

Comment répondez-vous aux demandes d'enquêtes?
Les clients nous contactent par courriel. Après l'analyse d'une demande, nous contactons le client par téléphone pour discuter de vive voix du problème. Certains cas sont résolus par téléphone, après avoir suggéré au client différentes pistes à vérifier ou contrôler. Dans la mesure où le mystère demeure entier, nous faisons une première visite des lieux. Par la suite, nous convenons avec le client de la date et du nombre de personnes qui pourront enquêter. Par précaution, pendant l'enquête nous agissons avec le plus grand des respects pour établir un contact avec l'esprit. Nous gardons à l'esprit qu'une personne décédée a sans doute toujours des émotions et peut ressentir nos intentions. La semaine suivant l'enquête, nous analysons tous les enregistrements. Si preuves il y a, nous les transférons sur CD pour en remettre une copie au client. Il n'y a aucun frais chargé au client, nous assumons toutes les dépenses relatives à l'enquête.

(à suivre...)

3 commentaires:

  1. J'ai bien hâte de lire la suite de cette entrevue.
    C'est un sujet qui m'intéresse.

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  2. Je trouve tes questions judicieuses et j´attends la suite avec beaucoup de curiosité.

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  3. Sujet passionnant!
    Il y a t'il des statistiques accessibles?
    J'en ai toujours entendu parle autour de moi, aussi longtemps que je m'en souvienne, mais quelle est l'ampleur réelle du phénomène?
    Est-ce une personne sur 2, sur 10, sur 100 ou plus?

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